[syndicate] Moratorium to Battisti | D+1/ 1. more weekly | Carlo Roccella | Jean-Bernard Pouy |

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Thu Apr 8 20:17:51 CEST 2004


when i was a kid,
i red "libérez krivine" painted(red) on (big)rocks on the road from  
Grenoble to the mountain where i lived...

now he is free and deals with arlette to make good scores at the local  
BabyFoot contests.
It pays the red(Paint)

free action direct activists from jail !
all together they could defeat l'OM !

--
OG

Le jeudi, 8 avr 2004, à 18:11 Europe/Paris, bobig a écrit :

> ==> et de 4 ! c'est du matraquage
> mais il y a ça aussi
>
> http://nlpf.samizdat.net/
>
> Aliette Guibert a écrit :
>
>>  Moratorium to Battisti Cesare -> Day +1/ 1. 2 issues same day then
>>  weekly demand of the following texts and events till May 8th then
>>  again daily till 12th
>>
>>  The matter is the new file from Italian Government presenting 800
>>  pages long -hope to exhaust Judge and avocados?- the fence of the
>>  lawsuit in fact is postponed till May 12...
>>
>>  And two other refugees asked by Italy: Roberta and Enrico.
>>
>>
>>
>>  //////// Soutiens/ Thanks :
>>
>>  Ligue des Droits de l'Homme, Mixité, CEDETIM, Assemblée européenne
>>  des citoyens, Les Verts, LCR, élus communistes de la région
>>  parisienne, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de
>>  France.
>>
>>  ////// If you agree this content, please to follow copy-paste to
>>  preserves links, more abstracts or translations from your own but
>>  respecting our cause and send Cci (that keeps secret the adresses) to
>>  your own list
>>
>>  Remerciements
>>
>>  (si vous êtes d'accord, merci de faire suivre en copiant-collant pour
>>  la validité des liens et en adresses par Cci)
>>
>>
>>  Multilingual 1. French, Spanish,
>>
>>  /////////
>>
>>  ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Wenesday April 8th A DAY
>>  MORE...
>>
>>
>>
>>  /////////
>>
>>  JE N'ACCEPTE PAS QUE CESARE BATTISTI SOIT REMIS AUX AUTORITES
>>  ITALIENNES !
>>
>>
>>  par Carlo Roccella self translator from Italian
>>
>>
>>
>>  De nombreux français et italiens de France se mobilisent pour que
>>  l'ancien militant révolutionnaire ne soit pas extradé : ce ne sont
>>  pas des "complices du terrorisme", des "anciens combattants" ou des
>>  ingénus romantiques. On agit, on vote aussi, quand on nous le permet.
>>
>>
>>  Comme eux, je suis un citoyen engagé pour un meilleur aujourd'hui,
>>  persuadé que les raisons de mon opposition à cet acte nous concernent
>>  tous.
>>
>>  On connaît mal, dans la France des clichés bienveillants, la réalité
>>  de l'Italie des années durant lesquelles ont eu lieu les événements
>>  qui sont reprochés à Cesare.
>>
>>  On parle de corruption, mais on n'imagine pas un pouvoir qui dispose
>>  à sa guise d'un pays de 5O millions d'habitants comme Jacques Médecin
>>  à disposé de Nice.
>>
>>  On parle de Mafia, mais on est loin du Parrain. Imagine-t-on un
>>  réseau qui, de village en ville, d'élu local en député, de financier
>>  en magistrat, contrôle la totalité des appels d'offres et des
>>  financements publics pendant cinquante ans ?
>>
>>  Ou encore, on parle de répression, mais sait-on ce que c'est, dans un
>>  pays que le rituel du vote permet d'appeler démocratique, une police
>>  et une armée qui ont ensanglanté les rues et les places où les jeunes
>>  et les travailleurs cherchaient à crier leur faim de justice ?
>>
>>  Enfin, on parle de terrorisme, mais que vous disent ces noms, ces
>>  dates, ces chiffres, ces bombes : 12 décembre '69 Piazza Fontana 16
>>  morts, 88 blessés ; 2 juillet '70 train Freccia del Sud 9 morts 139
>>  blessés ; 25 septembre '70 assassinat de cinq anarchistes calabrais ;
>>  28 mai '74 Piazza della Loggia Brescia 8morts 94 blessés; 4 août '74
>>  train Italicus 12 morts 105 blessés; 2 août '80 gare de Bologna 85
>>  morts 200 blessés, bombes explosées toujours pendant des périodes de
>>  forte mobilisations populaire. Sans compter les dizaines de jeunes
>>  militants tués par les fascistes et la police pendant les
>>  manifestations, du Nord au Sud.
>>
>>  Je ne veux pas renvoyer dos à dos les morts des uns et les morts des
>>  autres ; laissons les martyrs aux généraux et aux prédicateurs. Les
>>  victimes du régime démocrate chrétien et de ses alliés ne justifient
>>  sans doute pas le développement d'un contre-feu armé et clandestin,
>>  mais elles aident sans doute à le comprendre.
>>
>>  Ce dernier, par ailleurs, ne fut pas le fait d'un groupe d'activistes
>>  isolés. Il naissait, il baignait dans un fort mouvement social,
>>  riche d'utopie et de révolte créatrice : non pas une avant-garde
>>  Quartier Latin, mais un vaste carnaval de l'esprit où les jeunes
>>  ouvriers, les chômeurs, les étudiants, les féministes, par centaines
>>  de milliers ont construit, pendant dix années le seul rayon d'espoir
>>  qu'il ait été donné de vivre pendant ces années plombées par
>>  l'arrogance du pouvoir.
>>
>>  C'est notre histoire, l'histoire d'une génération qui, entre
>>  contradictions et illusions, verbiages révolutionnaires et désespoir
>>  a fini par accoucher, entre autres choses, de l'impasse politique et
>>  morale qu'a été la lutte armée. Mais c'est aussi l'histoire d'une
>>  génération qui a dit "non" et qui a cherché sa dignité jusque dans
>>  les coins obscurs où l'on ne se reconnaît plus soi-même.
>>
>>
>>  Aujourd'hui Berlusconi exige l'extradition des militants que la
>>  France accueille depuis 20 ans. Le renvoi expéditif de Paolo
>>  Persichetti montre à quel point l'ordre nouveau de Sarkozy et
>>  compagnie est prêt à rendre service au pouvoir italien.
>>
>>  Pourquoi cet empressement, et pourquoi aujourd'hui ?
>>
>>  Cerné par les juges pour une longue série de malversations qui lui
>>  ont permis d'atteindre le pouvoir, craignant que les prochaines
>>  échéances électorales lui fassent payer comme ailleurs le prix du
>>  néolibéralisme effréné, menacé sur sa droite (ça existe !) par son
>>  allié ex-fasciste Fini, Berlusconi cherche un nouveau souffle.
>>
>>  Rien de mieux que le terrorisme pour cela : ça fait l'unanimité et ça
>>  cloue le bec à la gauche, déjà bien timide. Encore mieux, pour
>>  éviter les déconvenues d'un terrorisme récent (ça fait des taches et
>>  ça peut déraper), il vaut mieux aller chercher des histoires
>>  anciennes et leur redonner un coup de neuf, surfant sur l'émotion
>>  causée par les attentats et sur la belle immunité qui en découle, de
>>  Poutine à Bush. Un coup d'antiterrorisme : rien de tel pour blanchir
>>  nos hommes politiques, n'est-ce pas José Maria ?
>>
>>  En touche finale, faites confiance à l'empire médiatique de
>>  Berlusconi pour bien assimiler Battisti à Ben Laden, et le tour est
>>  joué.
>>
>>  Il ne faut pas non plus négliger les résultats que Berlusconi attend,
>>  avec cette campagne, contre le mouvement altermondialiste italien qui
>>  a démontré dans les dernières années d'avoir appris à se mobiliser de
>>  manière incisive et musclée sans toutefois tomber dans les dérives
>>  des aînés des années '70.
>>
>>  La gauche italienne, et de manière encore plus marquée ses
>>  intellectuels, paraît par contre s'enfoncer dans le marais du
>>  loyalisme à tout crin. Tout se passe comme si toute personne publique
>>  de gauche, pour éviter l'accusation de soutenir le terrorisme, se
>>  devait de faire allégeance au lynchage de Cesare Battisti, et même de
>>  renchérir dans l'infamie et dans la manipulation historique. Ils
>>  auront honte, un jour.
>>
>>  Où sont les réserves que les gouvernants français, toutes couleurs
>>  confondues, exprimaient il n'y a pas si longtemps, au sujet de la
>>  manière "cavalière" de gouverner de leur voisin ?
>>
>>
>>  Et maintenant, le volet français. Un revirement aussi soudain par
>>  rapport aux engagements pris au plus haut niveau n'est sans doute pas
>>  le fait du hasard. Le fait est que l'Italie, grâce à l'extraordinaire
>>  recul des droits sociaux et politiques, est devenue un modèle
>>  néolibéral pour de nombreux pays européens. Et l'on sait la
>>  propension de l'Europe à toujours emprunter, au niveau économique et
>>  social, les voies les plus arriérées (lisez : modernes) tracées par
>>  un de leurs pays membres.
>>
>>  Il en est de même pour la justice. La création d'un espace judiciaire
>>  européen où l'usage "archaïque" de la demande d'extradition avec son
>>  cortège d'inutiles et coûteux retards ne serait plus qu'un souvenir,
>>  est déjà écrite dans notre avenir. Plus de possibilité de quitter un
>>  pays dont les lois où les pratiques policières seraient contraires
>>  aux droits du citoyen, sans être renvoyer illico à la case départ
>>  sans aucune possibilité de recours.
>>
>>  Par définition tout pays européen est une démocratie parfaite. (Que
>>  faire quand le vote le fait basculer aux extrêmes ?) Par extension,
>>  tout pays engagé dans la lutte contre le mal (remplir ce mot de tout
>>  ce qui gêne les régimes néolibéraux) l'est aussi. Avis aux José Bové
>>  et aux traminots (terroriste et preneurs d'otages notoires) : il
>>  n'est pas sûr que Rimini vous accueille.
>>
>>  Voilà ce qui est en jeu dans le cas Battisti. Voyez vous-mêmes si
>>  cela ne concerne que quelques exilés italiens.
>>
>>
>>  D'ailleurs plusieurs des obstacles légaux qui empêchaient en toute
>>  logique l'extradition vers l'Italie (utilisation des "repentis" dans
>>  les procès, impossibilité de faire appel d'un jugement par contumace,
>>  droits des prévenus et durée de la détention provisoire etc.) font
>>  déjà partie des projets du gouvernement français. Pourquoi alors
>>  aller chercher des poux sur la tête de Berlusconi ?
>>
>>
>>  Mais au-delà des garanties légales, que nous ne devons jamais
>>  considérer comme des simples questions formelles (n'oublions pas
>>  qu'une loi, quand elle existe, ne peut être que violée ou abrogée,
>>  alors que l'arbitraire des "promesses des présidents" ...), une
>>  question plus politique se pose. C'est la question de la légitimité
>>  des dirigeants italiens d'aujourd'hui à exiger le renvoi des
>>  réfugiés.
>>
>>  Historiquement, il n'y a pas de symétrie entre ces réfugiés et la
>>  clique qui dirige l'Italie.
>>
>>  Les premiers ont analysé, disséqué leur engagement passé. Ils ont
>>  reconnu les errements et les erreurs, quand ce n'est pas la dérive
>>  éthique et humaine qui les a souvent amenés à épouser la structure
>>  mentale de leurs adversaires. Une révision totale de ces années-là à
>>  été réalisée. L'histoire a été écrite.
>>
>>  Les seconds, héritiers du pouvoir en Italie (et avec eux leurs
>>  historiens, journalistes et intellectuels), n'ont même pas amorcé le
>>  début d'une analyse critique du système mafieux par lequel ils ont
>>  pillé les richesses et les espoirs des italiens. La campagne très
>>  médiatique de "mani pulite" n'ayant servi qu'à nettoyer les écuries
>>  pour permettre l'émergence d'une nouvelle caste de politiciens plus à
>>  même d'incarner l'état ultralibéral et post-démocratique.
>>
>>  Aucun de ceux-là (ou presque) n'a payé pour le passé et les poseurs
>>  de bombes d'hier siègent aujourd'hui à Montecitorio (parlement),
>>  quand ce n'est pas dans un fauteuil ministériel.
>>
>>  La légitimité morale de cette campagne de haine est encore plus
>>  douteuse. Esquivant les procès, changeant les lois selon sa
>>  convenance personnelle, violant explicitement les règles de
>>  l'audiovisuel et les engagement pris, protégeant sa clique à
>>  outrance, Berlusconi et son gouvernement ne possèdent aucune
>>  légitimité morale pour exercer le "droit de vengeance" sur les
>>  anciens militants.
>>
>>  La campagne antifrançaise lancée par les médias de tout poil (presque
>>  tous appartenant à Berlusconi ou à sa famille) appuie sur le plus
>>  primaire des ressorts - nous ne laisserons pas les Français nous
>>  donner des leçons de démocratie !-. Aussi l'engagement des
>>  personnalités françaises plus ou moins connues est "vendu" en Italie
>>  comme une insulte à l'orgueil national ou une nouvelle mode
>>  parisienne.
>>
>>  Il convient de répondre que l'extradition demandée par Berlusconi
>>  est, elle, une ingérence grave dans l'autonomie et les traditions
>>  françaises.
>>
>>  La partie qui se joue sur cette affaire est tout autant une question
>>  d'humanité et de solidarité envers un homme qui a déjà payé un prix
>>  très lourd pour ses choix, qu'une bataille politique majeure pour
>>  l'avenir de nos droits individuels et collectifs.
>>
>>  Pour toi Cesare, que je ne connais pas et que j'ai peu lu (désolé, le
>>  polar c'est pas mon truc), j'ai un seul mot un peu désuet mais que
>>  j'emploie dans les plus forts des sens : coraggio!
>>
>>  C. R.
>>
>>
>>  /////
>>
>>  REPUBLIQUE FRANCAISE le texte de la lettre ouverte adressée à Jacques
>>  Chirac et signée de sénatrices et sénateurs, à l'initiative de Nicole
>>  Borvo.
>>
>>
>>
>>  LETTRE OUVERTE à Monsieur Jacques CHIRAC Président de la République
>>
>>  Paris, le 10 mars 2004
>>
>>
>>  Monsieur le Président de la République,
>>
>>  Arrêté le mardi 10 février et placé en détention à la prison de la
>>  Santé, l' écrivain Cesare Battisti a été remis en liberté sous
>>  contrôle judiciaire, le 3 mars, par la Cour d'Appel de Paris.
>>  Celle-ci a fixé au 7 avril l'examen de la demande d'extradition
>>  formulée par les autorités italiennes.
>>
>>  En 1985, le Président François Mitterrand accordait l'asile aux
>>  ressortissants italiens sous le coup de condamnations remontant à
>>  l'époque des actions terroristes dans les années 1970. Cesare
>>  Battisti bénéficie de cet asile depuis 1990.
>>
>>  La France avait pris cet engagement à leur égard sous réserve qu'ils
>>  n' exercent aucune activité politique en France et elle ne l'a jamais
>>  remis en cause jusqu'en 2002. C'est pour cette raison que nombre
>>  d'entre eux vivent dans notre pays, se sont insérés et, pour
>>  certains, ont fondé une famille. Notre pays a un engagement moral
>>  envers eux.
>>
>>  De plus, concernant Cesare Battisti, la Cour d'Appel de Paris avait
>>  refusé pour ces motifs, en 1991, une première demande d'extradition
>>  formulée par l' Italie à son encontre. Dans ces conditions, il ne
>>  serait pas concevable que notre pays donne suite à la demande
>>  d'extradition de Monsieur Battisti.
>>
>>  Vos fonctions font de vous, Monsieur le Président de la République,
>>  le garant de l'indépendance de la justice et de la continuité des
>>  engagements de l'Etat.
>>
>>  C'est pourquoi nous avons l'honneur de solliciter votre intervention
>>  pour que soient garantis les engagements pris par la France et le
>>  respect de la chose jugée. C'est aussi ce que réclament les nombreux
>>  soutiens qui se sont mobilisés, en France, pour Cesare Battisti.
>>
>>  Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République,
>>  en nos respectueuses salutations.
>>
>>  Jean-Pierre BEL, Marie-Christine BLANDIN, Nicole BORVO, Didier
>>  BOULAUD, Robert BRET, Gilbert CHABROUX, Yves COQUELLE, Annie DAVID,
>>  Michel DREYFUS-SCHMIDT, Guy FISCHER, Thierry FOUCAUD, Hélène LUC,
>>  Josiane MATHON, Bernard PIRAS, Danielle POURTAUD, Jack RALITE, Ivan
>>  RENAR, Claude SAUNIER, Odette TERRADE, Henri WEBER
>>
>>
>>  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>>
>>
>>  http://www.cesarebattisti.net
>>
>>  http://cesarebattisti.free.fr
>>
>>  http://gangsterera.free.fr/
>>
>>  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>>
>>  ///////// SPANISH
>>
>>
>>  Jueves Marzo 18, 2004 Último nº de La Gangsterera La detención y la
>>  posible extradición del escritor italiano es una negación del
>>  derecho.
>>
>>
>>
>>
>>  BATTISTI, VICTIMA DE LA NOSTALGIA DE LOS CAMISAS NEGRAS
>>
>>
>>  Jean-Bernard Pouy
>>
>>
>>
>>  Al alba como en los viejos tiempos, Cesare Battisti, que no se
>>  escondía desde hacía quince años, personaje publico que se podía uno
>>  encontrar en numerosos festivales literarios y salones del libro, ha
>>  sido prendido por la policía antiterrorista, y como seguramente no se
>>  dice en Italia. enchironado. Algo tan fácil que no se hizo, como
>>  algunos, una presuminble operación de cirugía estética. La espada de
>>  Damoclès, en este acontecimiento, es una extradición por lo bajini
>>  sin duda tan glauca y vergonzosa como su " captura ". Es una negación
>>  de derecho y una traición oficial. Acogido primero por la
>>  hospitalidad mediterránea, Cesare es desde 1991, considerado por la
>>  justicia francesa y el Estado como persona no extraditable por una
>>  decisión de la corte de apelaciones de Paris tomada en base a
>>  extrañas razones, mentiras y manipulaciones de su expediente
>>  configurado en Italia. Entre tanto, ya ha pagado. Sin papeles,
>>  dificultades sociales de todo tipo, complicaciones diversas y miedo
>>  en las tripas desde hace más de veinte años.
>>
>>  Las actuaciones a ciegas y exacerbadas de la justicia berlusconiana,
>>  agravadas por un profundo perfume de rencor, de delación y de
>>  venganza, apestan a aquellos años en los que la camisa negra era lo
>>  más chic de la moda transalpina. Pero ya no se trata de aceite de
>>  ricino ni de exilio en las Eoliannas, se trata de prisión a
>>  perpetuidad, ya que en el país de la bota las condenas pronunciadas
>>  por contumacia no son rejuzgadas. Entonces es el momento para todos
>>  sus fieles lectores, para todos los críticos que lo han incensado,
>>  para aquellas instancias que le han hecho confianza, en el curso de
>>  residencias de autor y de talleres de escritura, para todos los
>>  periodistas que tuvieron el placer y el interés de acogerlo en la
>>  radio y en la televisión, de hacer frente, de condenar este
>>  procedimiento ilegal, de impedir un eventual viaje aéreo y de exigir
>>  su inmediata liberación.
>>
>>  Sino, en nuestros espejos, cuando nos miremos, veremos un rostro
>>  extraño. El de nuestro jefe de Estado, pero él también con liffting.
>>  Y claro es evidente que en nuestra practica política, para nosotros
>>  también el rencor va ha ser largo y la venganza fría.
>>
>>  Jean-Bernard Pouy: escritor. traducción :Zeki
>>
>>  http://gangsterera.free.fr/noticias1.htm Publicado con anterioridad
>>  en el viernes 13 febrero 2004 en el períodico Liberation
>>  http://www.libe.fr
>>
>>  //////
>>
>>
>>  CESARE BATTISTI BIOGRAPHIA (confeccionada con extractos copiados del
>>  site mauvais genres)
>>
>>
>>
>>  Cesare Battisti fue durante los años 70, uno de los responsables de
>>  los PAC (Proletarios Armados para el Comunismo), una organización de
>>  extrema izquierda que defendía la violencia política. Fue condenado a
>>  prisión a perpetuidad en su ausencia, sobre la base de declaraciones
>>  de arrepentidos, negociadas con la policía. Un proceso
>>  manifiestamente trucado, donde por ejemplo se le veía cometiendo
>>  asesinatos el mismo día y a la misma hora , en Venecia y en Milán.
>>  Una condena obtenida en virtud de las leyes de excepción, que agravan
>>  las infracciones por iguales actos en función del contexto político,
>>  en un país en el que no es posible apelar las condenas pronunciadas
>>  en rebeldía*. Hechos acaecidos hace más de treinta años que ya
>>  estarían, en cualquier otro lugar, prescritos o indultados, y que
>>  siempre ha negado. En 2002, " reconoció " el error político de los
>>  PAC, mientras reafirmaba su fidelidad a los ideales de su juventud.
>>  En 1985, François Mitterrand declaró que Francia no extraditaría a
>>  los que no fueran personalmente responsables de crímenes de sangre y
>>  que hubieran declarado romper con la violencia. Ese era el caso de
>>  Battisti, como de Paolo Persichetti, profesor en Paris VIII,
>>  extraditado en agosto del 2002. *Juicios pronunciados en Rebeldía o
>>  por contumacia: se dicen de juicios en los que el acusado no esta
>>  presente en el transcurso del juicio ni en el pronunciamiento de la
>>  condena, por encontrase en fuga o profugo. Cesare Battisti nace en
>>  1954 en Latina, en la región de Roma. En 1981 se fuga de la cárcel y
>>  llega a hasta Méjico. En 1990, acogido en Francia con estatuto de
>>  refugiado político se instala en Paris donde empieza su carrera de
>>  escritor.
>>
>>  1968. Entra en el liceo de orientación literaria Alessandro Manzoni,
>>  con gran pesar de sus padres que estaban dispuestos a sacrificar su
>>  modesta economía para que al menos el último de sus seis hijos
>>  pudiera alcanzar una rentable formación técnica. Es la época en el
>>  que el ambiente estudiantil esta sobre excitado por la gran ola
>>  contestataria, la palabra revolución esta en boca de todos y Cesare,
>>  aún muy joven pero desde siempre adoctrinado por una familia
>>  religiosamente comunista, no puede quedarse insensible al viento de
>>  revuelta.
>>
>>  1971. Primera estancia en la cárcel. Solo unas semanas, pero
>>  bastantes para comprender que "siempre son los mismos que caen y que
>>  a la violencia del Estado hay que contestar con las mismas armas".
>>  Obsesionado por la idea de la reapropiación revolucionaria, abandona
>>  definitivamente la escuela.
>>
>>  1974. Es condenado a seis años de reclusión por atraco con toma de
>>  rhenes : no hay pruebas contra él, pero eso no importa porque " se
>>  trata de un subversibo declarado, un ccriminal ".
>>
>>  1976. Merced a la lentitud del procedimiento penal italiano, del que
>>  el fin prioritario es de enterrar sistemáticamente todo delito de
>>  orden administrativo, recobra la libertad. Pero no por mucho tiempo:
>>  el servicio después de venta de la policía se encargara rápidamente
>>  de mojarlo en un nuevo atraco. Consigue escapar por los pelos y se
>>  reúne con sus compañeros en Milán, donde pronto nacerán los
>>  Proletarios Armados para el Comunismo .
>>
>>  1979. Cuando cae en una amplia operación antiterrorista, él y sus
>>  compañeros cercanos sabían que su sueño revolucionario estaba tocando
>>  fondo. Durante los últimos años, la lucha armada había incendiado
>>  Italia y el Gobierno de entonces recurría a todos los medios de
>>  represión: redadas masivas de la policía, empleo del ejercito en
>>  operaciones de orden publico, atentados con bomba, tortura, impunidad
>>  y cientos de millones para los presumiblemente arrepentidos. En el
>>  juicio se nego a defenderse, era imposible, su unica posibilidad era
>>  la fuga.
>>
>>  1981. Fue el 4 de octubre, después de dos años de paciente
>>  preparación, por él desde dentro de la prisión y por sus compañeros
>>  aún en la clandestinidad, que gracias a una de las últimas acciones
>>  de los grupos armados, consiguió fugarse empuñando un arma. A
>>  continuación consigue llegar primero a Francia y después a Méjico
>>
>>  1984. Después de haber sobrevivido haciendo toda clase de pequeños
>>  trabajos, empieza a trabajar como redactor para varios periódicos
>>  mejicanos. 1986. Funda el magazín cultural ,Via Libre que acabará al
>>  cabo siendo una referencia creativa para la juventud mejicana.
>>
>>  1988. Trabaja a la creación del Festival del libro de Managua y es el
>>  organizador de la primera Bienal latino-americana del cartel en
>>  Mejico.
>>
>>  1990. Vuelve a Francia y escribe su primera novela.
>>
>>
>>
>>  Bibliografía: 1992. Les habits d'ombre, (Los habitos de sombra) Série
>>  Noire, Gallimard 1994. L'ombre rouge, (La sombra roja) Série Noire,
>>  Gallimard 1994. Nouvel an nouvelle vie, (Año nuevo vida nueva) Mille
>>  et une nuits 1995. L'air de rien, (Como si nada) Autrement 1996.
>>  Buena onda, Série Noire, Gallimard 1977. J'aurais ta Pau, Baleine
>>  1997 Copier coller, (Copiar pegar) Père Castor-Flammarion 1998
>>  Dernières cartouches, (Últimos cartuchos)Joëlle Losfeld 2000 Terres
>>  Brulées, (Tierras quemadas) Rivages thriller Jamais plus sans fusil,
>>  (Nunca más sin fusil) éd. du Masque Referencias.
>>
>>  http://www.vialibre5.com/pages/presentationesp.htm
>>  http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-02-13/2004-02-13-388067
>>  http://www.mauvaisgenres.com/arrestation_battisti.htm
>>
>>
>>
>>  ////////// Para firmar la peticion:
>>  http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
>>
>>
>>  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>>
>>
>>
>>  Consulter l'Italie :
>>   
>> www.wumingfoundation.com/italiano/ 
>> outlakes.cesarebattisti2french.html/,
>>
>>
>>  V. Evangelisti, R. Bui, et al. ont publié le 29 mars 2004 en Italie
>>  un ouvrage intitulé Il caso Battisti : mais le livre est sorti coupé
>>  et amputé par l'éditeur, c'est-à-dire censuré.
>>
>>  ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>>
>>
>>  ///////
>>
>>  You can sign online at: http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php`
>>  (the first box asks for your first name and family name, the second
>>  box for your email address, the third for your city/country, and the
>>  fourth for your occupation).
>>
>>  23 000 have still signed up
>>
>>  Vous pouvez encore signer la pétition en ligne sur Mauvais Genre (il
>>  s'agit du genre littéraire Polar)
>>  http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
>>
>>   
>> ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>>
>>
>>  Bookstore online in English-US - to support: http://www.amazon.com
>>  Select 'Books' and asking 'Cesare Battisti'
>>
>>
>>  Contact: "Via Libre 5" <webmaster_vialibre at club-internet.fr>
>>
>>   
>> :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: 
>> :
>>
>>
>>  Librairie Française en ligne (soutien): http://www3.fnac.com/
>>
>>  sélectionner 'livres' et inscrire 'Cesare Battisti' puis envoyer
>>   
>> :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: 
>> ::
>>
>>
>>  //////// popup @ http://www.criticalsecret.com
>>
>>  ..................................................................
>>
>>
>>  -------------------------
>>
>>
>>  -----Syndicate mailinglist----------------------- Syndicate network
>>  for media culture and media art information and archive:
>>  http://anart.no/~syndicate to post to the Syndicate list:
>>  <syndicate at anart.no> Shake the KKnut:
>>  http://anart.no/~syndicate/KKnut no commercial use of the texts
>>  without permission
>
>
>
>
> -----Syndicate mailinglist-----------------------
> Syndicate network for media culture and media art
> information and archive: http://anart.no/~syndicate
> to post to the Syndicate list: <syndicate at anart.no>
> Shake the KKnut: http://anart.no/~syndicate/KKnut
> no commercial use of the texts without permission




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