[syndicate] Moratorium to Battisti | D+1/ 1. more weekly | Carlo Roccella | Jean-Bernard Pouy |

bobig eric.m at bobig.com
Thu Apr 8 18:11:22 CEST 2004


==> et de 4 ! c'est du matraquage
mais il y a ça aussi

http://nlpf.samizdat.net/

Aliette Guibert a écrit :

>  Moratorium to Battisti Cesare -> Day +1/ 1. 2 issues same day then
>  weekly demand of the following texts and events till May 8th then
>  again daily till 12th
>
>  The matter is the new file from Italian Government presenting 800
>  pages long -hope to exhaust Judge and avocados?- the fence of the
>  lawsuit in fact is postponed till May 12...
>
>  And two other refugees asked by Italy: Roberta and Enrico.
>
>
>
>  //////// Soutiens/ Thanks :
>
>  Ligue des Droits de l'Homme, Mixité, CEDETIM, Assemblée européenne
>  des citoyens, Les Verts, LCR, élus communistes de la région
>  parisienne, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de
>  France.
>
>  ////// If you agree this content, please to follow copy-paste to
>  preserves links, more abstracts or translations from your own but
>  respecting our cause and send Cci (that keeps secret the adresses) to
>  your own list
>
>  Remerciements
>
>  (si vous êtes d'accord, merci de faire suivre en copiant-collant pour
>  la validité des liens et en adresses par Cci)
>
>
>  Multilingual 1. French, Spanish,
>
>  /////////
>
>  ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Wenesday April 8th A DAY
>  MORE...
>
>
>
>  /////////
>
>  JE N'ACCEPTE PAS QUE CESARE BATTISTI SOIT REMIS AUX AUTORITES
>  ITALIENNES !
>
>
>  par Carlo Roccella self translator from Italian
>
>
>
>  De nombreux français et italiens de France se mobilisent pour que
>  l'ancien militant révolutionnaire ne soit pas extradé : ce ne sont
>  pas des "complices du terrorisme", des "anciens combattants" ou des
>  ingénus romantiques. On agit, on vote aussi, quand on nous le permet.
>
>
>  Comme eux, je suis un citoyen engagé pour un meilleur aujourd'hui,
>  persuadé que les raisons de mon opposition à cet acte nous concernent
>  tous.
>
>  On connaît mal, dans la France des clichés bienveillants, la réalité
>  de l'Italie des années durant lesquelles ont eu lieu les événements
>  qui sont reprochés à Cesare.
>
>  On parle de corruption, mais on n'imagine pas un pouvoir qui dispose
>  à sa guise d'un pays de 5O millions d'habitants comme Jacques Médecin
>  à disposé de Nice.
>
>  On parle de Mafia, mais on est loin du Parrain. Imagine-t-on un
>  réseau qui, de village en ville, d'élu local en député, de financier
>  en magistrat, contrôle la totalité des appels d'offres et des
>  financements publics pendant cinquante ans ?
>
>  Ou encore, on parle de répression, mais sait-on ce que c'est, dans un
>  pays que le rituel du vote permet d'appeler démocratique, une police
>  et une armée qui ont ensanglanté les rues et les places où les jeunes
>  et les travailleurs cherchaient à crier leur faim de justice ?
>
>  Enfin, on parle de terrorisme, mais que vous disent ces noms, ces
>  dates, ces chiffres, ces bombes : 12 décembre '69 Piazza Fontana 16
>  morts, 88 blessés ; 2 juillet '70 train Freccia del Sud 9 morts 139
>  blessés ; 25 septembre '70 assassinat de cinq anarchistes calabrais ;
>  28 mai '74 Piazza della Loggia Brescia 8morts 94 blessés; 4 août '74
>  train Italicus 12 morts 105 blessés; 2 août '80 gare de Bologna 85
>  morts 200 blessés, bombes explosées toujours pendant des périodes de
>  forte mobilisations populaire. Sans compter les dizaines de jeunes
>  militants tués par les fascistes et la police pendant les
>  manifestations, du Nord au Sud.
>
>  Je ne veux pas renvoyer dos à dos les morts des uns et les morts des
>  autres ; laissons les martyrs aux généraux et aux prédicateurs. Les
>  victimes du régime démocrate chrétien et de ses alliés ne justifient
>  sans doute pas le développement d'un contre-feu armé et clandestin,
>  mais elles aident sans doute à le comprendre.
>
>  Ce dernier, par ailleurs, ne fut pas le fait d'un groupe d'activistes
>  isolés. Il naissait, il baignait dans un fort mouvement social,
>  riche d'utopie et de révolte créatrice : non pas une avant-garde
>  Quartier Latin, mais un vaste carnaval de l'esprit où les jeunes
>  ouvriers, les chômeurs, les étudiants, les féministes, par centaines
>  de milliers ont construit, pendant dix années le seul rayon d'espoir
>  qu'il ait été donné de vivre pendant ces années plombées par
>  l'arrogance du pouvoir.
>
>  C'est notre histoire, l'histoire d'une génération qui, entre
>  contradictions et illusions, verbiages révolutionnaires et désespoir
>  a fini par accoucher, entre autres choses, de l'impasse politique et
>  morale qu'a été la lutte armée. Mais c'est aussi l'histoire d'une
>  génération qui a dit "non" et qui a cherché sa dignité jusque dans
>  les coins obscurs où l'on ne se reconnaît plus soi-même.
>
>
>  Aujourd'hui Berlusconi exige l'extradition des militants que la
>  France accueille depuis 20 ans. Le renvoi expéditif de Paolo
>  Persichetti montre à quel point l'ordre nouveau de Sarkozy et
>  compagnie est prêt à rendre service au pouvoir italien.
>
>  Pourquoi cet empressement, et pourquoi aujourd'hui ?
>
>  Cerné par les juges pour une longue série de malversations qui lui
>  ont permis d'atteindre le pouvoir, craignant que les prochaines
>  échéances électorales lui fassent payer comme ailleurs le prix du
>  néolibéralisme effréné, menacé sur sa droite (ça existe !) par son
>  allié ex-fasciste Fini, Berlusconi cherche un nouveau souffle.
>
>  Rien de mieux que le terrorisme pour cela : ça fait l'unanimité et ça
>  cloue le bec à la gauche, déjà bien timide. Encore mieux, pour
>  éviter les déconvenues d'un terrorisme récent (ça fait des taches et
>  ça peut déraper), il vaut mieux aller chercher des histoires
>  anciennes et leur redonner un coup de neuf, surfant sur l'émotion
>  causée par les attentats et sur la belle immunité qui en découle, de
>  Poutine à Bush. Un coup d'antiterrorisme : rien de tel pour blanchir
>  nos hommes politiques, n'est-ce pas José Maria ?
>
>  En touche finale, faites confiance à l'empire médiatique de
>  Berlusconi pour bien assimiler Battisti à Ben Laden, et le tour est
>  joué.
>
>  Il ne faut pas non plus négliger les résultats que Berlusconi attend,
>  avec cette campagne, contre le mouvement altermondialiste italien qui
>  a démontré dans les dernières années d'avoir appris à se mobiliser de
>  manière incisive et musclée sans toutefois tomber dans les dérives
>  des aînés des années '70.
>
>  La gauche italienne, et de manière encore plus marquée ses
>  intellectuels, paraît par contre s'enfoncer dans le marais du
>  loyalisme à tout crin. Tout se passe comme si toute personne publique
>  de gauche, pour éviter l'accusation de soutenir le terrorisme, se
>  devait de faire allégeance au lynchage de Cesare Battisti, et même de
>  renchérir dans l'infamie et dans la manipulation historique. Ils
>  auront honte, un jour.
>
>  Où sont les réserves que les gouvernants français, toutes couleurs
>  confondues, exprimaient il n'y a pas si longtemps, au sujet de la
>  manière "cavalière" de gouverner de leur voisin ?
>
>
>  Et maintenant, le volet français. Un revirement aussi soudain par
>  rapport aux engagements pris au plus haut niveau n'est sans doute pas
>  le fait du hasard. Le fait est que l'Italie, grâce à l'extraordinaire
>  recul des droits sociaux et politiques, est devenue un modèle
>  néolibéral pour de nombreux pays européens. Et l'on sait la
>  propension de l'Europe à toujours emprunter, au niveau économique et
>  social, les voies les plus arriérées (lisez : modernes) tracées par
>  un de leurs pays membres.
>
>  Il en est de même pour la justice. La création d'un espace judiciaire
>  européen où l'usage "archaïque" de la demande d'extradition avec son
>  cortège d'inutiles et coûteux retards ne serait plus qu'un souvenir,
>  est déjà écrite dans notre avenir. Plus de possibilité de quitter un
>  pays dont les lois où les pratiques policières seraient contraires
>  aux droits du citoyen, sans être renvoyer illico à la case départ
>  sans aucune possibilité de recours.
>
>  Par définition tout pays européen est une démocratie parfaite. (Que
>  faire quand le vote le fait basculer aux extrêmes ?) Par extension,
>  tout pays engagé dans la lutte contre le mal (remplir ce mot de tout
>  ce qui gêne les régimes néolibéraux) l'est aussi. Avis aux José Bové
>  et aux traminots (terroriste et preneurs d'otages notoires) : il
>  n'est pas sûr que Rimini vous accueille.
>
>  Voilà ce qui est en jeu dans le cas Battisti. Voyez vous-mêmes si
>  cela ne concerne que quelques exilés italiens.
>
>
>  D'ailleurs plusieurs des obstacles légaux qui empêchaient en toute
>  logique l'extradition vers l'Italie (utilisation des "repentis" dans
>  les procès, impossibilité de faire appel d'un jugement par contumace,
>  droits des prévenus et durée de la détention provisoire etc.) font
>  déjà partie des projets du gouvernement français. Pourquoi alors
>  aller chercher des poux sur la tête de Berlusconi ?
>
>
>  Mais au-delà des garanties légales, que nous ne devons jamais
>  considérer comme des simples questions formelles (n'oublions pas
>  qu'une loi, quand elle existe, ne peut être que violée ou abrogée,
>  alors que l'arbitraire des "promesses des présidents" ...), une
>  question plus politique se pose. C'est la question de la légitimité
>  des dirigeants italiens d'aujourd'hui à exiger le renvoi des
>  réfugiés.
>
>  Historiquement, il n'y a pas de symétrie entre ces réfugiés et la
>  clique qui dirige l'Italie.
>
>  Les premiers ont analysé, disséqué leur engagement passé. Ils ont
>  reconnu les errements et les erreurs, quand ce n'est pas la dérive
>  éthique et humaine qui les a souvent amenés à épouser la structure
>  mentale de leurs adversaires. Une révision totale de ces années-là à
>  été réalisée. L'histoire a été écrite.
>
>  Les seconds, héritiers du pouvoir en Italie (et avec eux leurs
>  historiens, journalistes et intellectuels), n'ont même pas amorcé le
>  début d'une analyse critique du système mafieux par lequel ils ont
>  pillé les richesses et les espoirs des italiens. La campagne très
>  médiatique de "mani pulite" n'ayant servi qu'à nettoyer les écuries
>  pour permettre l'émergence d'une nouvelle caste de politiciens plus à
>  même d'incarner l'état ultralibéral et post-démocratique.
>
>  Aucun de ceux-là (ou presque) n'a payé pour le passé et les poseurs
>  de bombes d'hier siègent aujourd'hui à Montecitorio (parlement),
>  quand ce n'est pas dans un fauteuil ministériel.
>
>  La légitimité morale de cette campagne de haine est encore plus
>  douteuse. Esquivant les procès, changeant les lois selon sa
>  convenance personnelle, violant explicitement les règles de
>  l'audiovisuel et les engagement pris, protégeant sa clique à
>  outrance, Berlusconi et son gouvernement ne possèdent aucune
>  légitimité morale pour exercer le "droit de vengeance" sur les
>  anciens militants.
>
>  La campagne antifrançaise lancée par les médias de tout poil (presque
>  tous appartenant à Berlusconi ou à sa famille) appuie sur le plus
>  primaire des ressorts - nous ne laisserons pas les Français nous
>  donner des leçons de démocratie !-. Aussi l'engagement des
>  personnalités françaises plus ou moins connues est "vendu" en Italie
>  comme une insulte à l'orgueil national ou une nouvelle mode
>  parisienne.
>
>  Il convient de répondre que l'extradition demandée par Berlusconi
>  est, elle, une ingérence grave dans l'autonomie et les traditions
>  françaises.
>
>  La partie qui se joue sur cette affaire est tout autant une question
>  d'humanité et de solidarité envers un homme qui a déjà payé un prix
>  très lourd pour ses choix, qu'une bataille politique majeure pour
>  l'avenir de nos droits individuels et collectifs.
>
>  Pour toi Cesare, que je ne connais pas et que j'ai peu lu (désolé, le
>  polar c'est pas mon truc), j'ai un seul mot un peu désuet mais que
>  j'emploie dans les plus forts des sens : coraggio!
>
>  C. R.
>
>
>  /////
>
>  REPUBLIQUE FRANCAISE le texte de la lettre ouverte adressée à Jacques
>  Chirac et signée de sénatrices et sénateurs, à l'initiative de Nicole
>  Borvo.
>
>
>
>  LETTRE OUVERTE à Monsieur Jacques CHIRAC Président de la République
>
>  Paris, le 10 mars 2004
>
>
>  Monsieur le Président de la République,
>
>  Arrêté le mardi 10 février et placé en détention à la prison de la
>  Santé, l' écrivain Cesare Battisti a été remis en liberté sous
>  contrôle judiciaire, le 3 mars, par la Cour d'Appel de Paris.
>  Celle-ci a fixé au 7 avril l'examen de la demande d'extradition
>  formulée par les autorités italiennes.
>
>  En 1985, le Président François Mitterrand accordait l'asile aux
>  ressortissants italiens sous le coup de condamnations remontant à
>  l'époque des actions terroristes dans les années 1970. Cesare
>  Battisti bénéficie de cet asile depuis 1990.
>
>  La France avait pris cet engagement à leur égard sous réserve qu'ils
>  n' exercent aucune activité politique en France et elle ne l'a jamais
>  remis en cause jusqu'en 2002. C'est pour cette raison que nombre
>  d'entre eux vivent dans notre pays, se sont insérés et, pour
>  certains, ont fondé une famille. Notre pays a un engagement moral
>  envers eux.
>
>  De plus, concernant Cesare Battisti, la Cour d'Appel de Paris avait
>  refusé pour ces motifs, en 1991, une première demande d'extradition
>  formulée par l' Italie à son encontre. Dans ces conditions, il ne
>  serait pas concevable que notre pays donne suite à la demande
>  d'extradition de Monsieur Battisti.
>
>  Vos fonctions font de vous, Monsieur le Président de la République,
>  le garant de l'indépendance de la justice et de la continuité des
>  engagements de l'Etat.
>
>  C'est pourquoi nous avons l'honneur de solliciter votre intervention
>  pour que soient garantis les engagements pris par la France et le
>  respect de la chose jugée. C'est aussi ce que réclament les nombreux
>  soutiens qui se sont mobilisés, en France, pour Cesare Battisti.
>
>  Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République,
>  en nos respectueuses salutations.
>
>  Jean-Pierre BEL, Marie-Christine BLANDIN, Nicole BORVO, Didier
>  BOULAUD, Robert BRET, Gilbert CHABROUX, Yves COQUELLE, Annie DAVID,
>  Michel DREYFUS-SCHMIDT, Guy FISCHER, Thierry FOUCAUD, Hélène LUC,
>  Josiane MATHON, Bernard PIRAS, Danielle POURTAUD, Jack RALITE, Ivan
>  RENAR, Claude SAUNIER, Odette TERRADE, Henri WEBER
>
>
>  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
>  http://www.cesarebattisti.net
>
>  http://cesarebattisti.free.fr
>
>  http://gangsterera.free.fr/
>
>  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>  ///////// SPANISH
>
>
>  Jueves Marzo 18, 2004 Último nº de La Gangsterera La detención y la
>  posible extradición del escritor italiano es una negación del
>  derecho.
>
>
>
>
>  BATTISTI, VICTIMA DE LA NOSTALGIA DE LOS CAMISAS NEGRAS
>
>
>  Jean-Bernard Pouy
>
>
>
>  Al alba como en los viejos tiempos, Cesare Battisti, que no se
>  escondía desde hacía quince años, personaje publico que se podía uno
>  encontrar en numerosos festivales literarios y salones del libro, ha
>  sido prendido por la policía antiterrorista, y como seguramente no se
>  dice en Italia. enchironado. Algo tan fácil que no se hizo, como
>  algunos, una presuminble operación de cirugía estética. La espada de
>  Damoclès, en este acontecimiento, es una extradición por lo bajini
>  sin duda tan glauca y vergonzosa como su " captura ". Es una negación
>  de derecho y una traición oficial. Acogido primero por la
>  hospitalidad mediterránea, Cesare es desde 1991, considerado por la
>  justicia francesa y el Estado como persona no extraditable por una
>  decisión de la corte de apelaciones de Paris tomada en base a
>  extrañas razones, mentiras y manipulaciones de su expediente
>  configurado en Italia. Entre tanto, ya ha pagado. Sin papeles,
>  dificultades sociales de todo tipo, complicaciones diversas y miedo
>  en las tripas desde hace más de veinte años.
>
>  Las actuaciones a ciegas y exacerbadas de la justicia berlusconiana,
>  agravadas por un profundo perfume de rencor, de delación y de
>  venganza, apestan a aquellos años en los que la camisa negra era lo
>  más chic de la moda transalpina. Pero ya no se trata de aceite de
>  ricino ni de exilio en las Eoliannas, se trata de prisión a
>  perpetuidad, ya que en el país de la bota las condenas pronunciadas
>  por contumacia no son rejuzgadas. Entonces es el momento para todos
>  sus fieles lectores, para todos los críticos que lo han incensado,
>  para aquellas instancias que le han hecho confianza, en el curso de
>  residencias de autor y de talleres de escritura, para todos los
>  periodistas que tuvieron el placer y el interés de acogerlo en la
>  radio y en la televisión, de hacer frente, de condenar este
>  procedimiento ilegal, de impedir un eventual viaje aéreo y de exigir
>  su inmediata liberación.
>
>  Sino, en nuestros espejos, cuando nos miremos, veremos un rostro
>  extraño. El de nuestro jefe de Estado, pero él también con liffting.
>  Y claro es evidente que en nuestra practica política, para nosotros
>  también el rencor va ha ser largo y la venganza fría.
>
>  Jean-Bernard Pouy: escritor. traducción :Zeki
>
>  http://gangsterera.free.fr/noticias1.htm Publicado con anterioridad
>  en el viernes 13 febrero 2004 en el períodico Liberation
>  http://www.libe.fr
>
>  //////
>
>
>  CESARE BATTISTI BIOGRAPHIA (confeccionada con extractos copiados del
>  site mauvais genres)
>
>
>
>  Cesare Battisti fue durante los años 70, uno de los responsables de
>  los PAC (Proletarios Armados para el Comunismo), una organización de
>  extrema izquierda que defendía la violencia política. Fue condenado a
>  prisión a perpetuidad en su ausencia, sobre la base de declaraciones
>  de arrepentidos, negociadas con la policía. Un proceso
>  manifiestamente trucado, donde por ejemplo se le veía cometiendo
>  asesinatos el mismo día y a la misma hora , en Venecia y en Milán.
>  Una condena obtenida en virtud de las leyes de excepción, que agravan
>  las infracciones por iguales actos en función del contexto político,
>  en un país en el que no es posible apelar las condenas pronunciadas
>  en rebeldía*. Hechos acaecidos hace más de treinta años que ya
>  estarían, en cualquier otro lugar, prescritos o indultados, y que
>  siempre ha negado. En 2002, " reconoció " el error político de los
>  PAC, mientras reafirmaba su fidelidad a los ideales de su juventud.
>  En 1985, François Mitterrand declaró que Francia no extraditaría a
>  los que no fueran personalmente responsables de crímenes de sangre y
>  que hubieran declarado romper con la violencia. Ese era el caso de
>  Battisti, como de Paolo Persichetti, profesor en Paris VIII,
>  extraditado en agosto del 2002. *Juicios pronunciados en Rebeldía o
>  por contumacia: se dicen de juicios en los que el acusado no esta
>  presente en el transcurso del juicio ni en el pronunciamiento de la
>  condena, por encontrase en fuga o profugo. Cesare Battisti nace en
>  1954 en Latina, en la región de Roma. En 1981 se fuga de la cárcel y
>  llega a hasta Méjico. En 1990, acogido en Francia con estatuto de
>  refugiado político se instala en Paris donde empieza su carrera de
>  escritor.
>
>  1968. Entra en el liceo de orientación literaria Alessandro Manzoni,
>  con gran pesar de sus padres que estaban dispuestos a sacrificar su
>  modesta economía para que al menos el último de sus seis hijos
>  pudiera alcanzar una rentable formación técnica. Es la época en el
>  que el ambiente estudiantil esta sobre excitado por la gran ola
>  contestataria, la palabra revolución esta en boca de todos y Cesare,
>  aún muy joven pero desde siempre adoctrinado por una familia
>  religiosamente comunista, no puede quedarse insensible al viento de
>  revuelta.
>
>  1971. Primera estancia en la cárcel. Solo unas semanas, pero
>  bastantes para comprender que "siempre son los mismos que caen y que
>  a la violencia del Estado hay que contestar con las mismas armas".
>  Obsesionado por la idea de la reapropiación revolucionaria, abandona
>  definitivamente la escuela.
>
>  1974. Es condenado a seis años de reclusión por atraco con toma de
>  rhenes : no hay pruebas contra él, pero eso no importa porque " se
>  trata de un subversibo declarado, un ccriminal ".
>
>  1976. Merced a la lentitud del procedimiento penal italiano, del que
>  el fin prioritario es de enterrar sistemáticamente todo delito de
>  orden administrativo, recobra la libertad. Pero no por mucho tiempo:
>  el servicio después de venta de la policía se encargara rápidamente
>  de mojarlo en un nuevo atraco. Consigue escapar por los pelos y se
>  reúne con sus compañeros en Milán, donde pronto nacerán los
>  Proletarios Armados para el Comunismo .
>
>  1979. Cuando cae en una amplia operación antiterrorista, él y sus
>  compañeros cercanos sabían que su sueño revolucionario estaba tocando
>  fondo. Durante los últimos años, la lucha armada había incendiado
>  Italia y el Gobierno de entonces recurría a todos los medios de
>  represión: redadas masivas de la policía, empleo del ejercito en
>  operaciones de orden publico, atentados con bomba, tortura, impunidad
>  y cientos de millones para los presumiblemente arrepentidos. En el
>  juicio se nego a defenderse, era imposible, su unica posibilidad era
>  la fuga.
>
>  1981. Fue el 4 de octubre, después de dos años de paciente
>  preparación, por él desde dentro de la prisión y por sus compañeros
>  aún en la clandestinidad, que gracias a una de las últimas acciones
>  de los grupos armados, consiguió fugarse empuñando un arma. A
>  continuación consigue llegar primero a Francia y después a Méjico
>
>  1984. Después de haber sobrevivido haciendo toda clase de pequeños
>  trabajos, empieza a trabajar como redactor para varios periódicos
>  mejicanos. 1986. Funda el magazín cultural ,Via Libre que acabará al
>  cabo siendo una referencia creativa para la juventud mejicana.
>
>  1988. Trabaja a la creación del Festival del libro de Managua y es el
>  organizador de la primera Bienal latino-americana del cartel en
>  Mejico.
>
>  1990. Vuelve a Francia y escribe su primera novela.
>
>
>
>  Bibliografía: 1992. Les habits d'ombre, (Los habitos de sombra) Série
>  Noire, Gallimard 1994. L'ombre rouge, (La sombra roja) Série Noire,
>  Gallimard 1994. Nouvel an nouvelle vie, (Año nuevo vida nueva) Mille
>  et une nuits 1995. L'air de rien, (Como si nada) Autrement 1996.
>  Buena onda, Série Noire, Gallimard 1977. J'aurais ta Pau, Baleine
>  1997 Copier coller, (Copiar pegar) Père Castor-Flammarion 1998
>  Dernières cartouches, (Últimos cartuchos)Joëlle Losfeld 2000 Terres
>  Brulées, (Tierras quemadas) Rivages thriller Jamais plus sans fusil,
>  (Nunca más sin fusil) éd. du Masque Referencias.
>
>  http://www.vialibre5.com/pages/presentationesp.htm
>  http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-02-13/2004-02-13-388067
>  http://www.mauvaisgenres.com/arrestation_battisti.htm
>
>
>
>  ////////// Para firmar la peticion:
>  http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
>
>
>  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
>
>  Consulter l'Italie :
>  www.wumingfoundation.com/italiano/outlakes.cesarebattisti2french.html/,
>
>
>  V. Evangelisti, R. Bui, et al. ont publié le 29 mars 2004 en Italie
>  un ouvrage intitulé Il caso Battisti : mais le livre est sorti coupé
>  et amputé par l'éditeur, c'est-à-dire censuré.
>
>  ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
>  ///////
>
>  You can sign online at: http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php`
>  (the first box asks for your first name and family name, the second
>  box for your email address, the third for your city/country, and the
>  fourth for your occupation).
>
>  23 000 have still signed up
>
>  Vous pouvez encore signer la pétition en ligne sur Mauvais Genre (il
>  s'agit du genre littéraire Polar)
>  http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
>
>  ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
>  Bookstore online in English-US - to support: http://www.amazon.com
>  Select 'Books' and asking 'Cesare Battisti'
>
>
>  Contact: "Via Libre 5" <webmaster_vialibre at club-internet.fr>
>
>  :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
>  Librairie Française en ligne (soutien): http://www3.fnac.com/
>
>  sélectionner 'livres' et inscrire 'Cesare Battisti' puis envoyer
>  ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
>  //////// popup @ http://www.criticalsecret.com
>
>  ..................................................................
>
>
>  -------------------------
>
>
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>  for media culture and media art information and archive:
>  http://anart.no/~syndicate to post to the Syndicate list:
>  <syndicate at anart.no> Shake the KKnut:
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