[syndicate] Moratorium to Battisti | D+1/ 1. more weekly | Carlo Roccella | Jean-Bernard Pouy |
bobig
eric.m at bobig.com
Thu Apr 8 18:11:22 CEST 2004
==> et de 4 ! c'est du matraquage
mais il y a ça aussi
http://nlpf.samizdat.net/
Aliette Guibert a écrit :
> Moratorium to Battisti Cesare -> Day +1/ 1. 2 issues same day then
> weekly demand of the following texts and events till May 8th then
> again daily till 12th
>
> The matter is the new file from Italian Government presenting 800
> pages long -hope to exhaust Judge and avocados?- the fence of the
> lawsuit in fact is postponed till May 12...
>
> And two other refugees asked by Italy: Roberta and Enrico.
>
>
>
> //////// Soutiens/ Thanks :
>
> Ligue des Droits de l'Homme, Mixité, CEDETIM, Assemblée européenne
> des citoyens, Les Verts, LCR, élus communistes de la région
> parisienne, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de
> France.
>
> ////// If you agree this content, please to follow copy-paste to
> preserves links, more abstracts or translations from your own but
> respecting our cause and send Cci (that keeps secret the adresses) to
> your own list
>
> Remerciements
>
> (si vous êtes d'accord, merci de faire suivre en copiant-collant pour
> la validité des liens et en adresses par Cci)
>
>
> Multilingual 1. French, Spanish,
>
> /////////
>
> ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::: Wenesday April 8th A DAY
> MORE...
>
>
>
> /////////
>
> JE N'ACCEPTE PAS QUE CESARE BATTISTI SOIT REMIS AUX AUTORITES
> ITALIENNES !
>
>
> par Carlo Roccella self translator from Italian
>
>
>
> De nombreux français et italiens de France se mobilisent pour que
> l'ancien militant révolutionnaire ne soit pas extradé : ce ne sont
> pas des "complices du terrorisme", des "anciens combattants" ou des
> ingénus romantiques. On agit, on vote aussi, quand on nous le permet.
>
>
> Comme eux, je suis un citoyen engagé pour un meilleur aujourd'hui,
> persuadé que les raisons de mon opposition à cet acte nous concernent
> tous.
>
> On connaît mal, dans la France des clichés bienveillants, la réalité
> de l'Italie des années durant lesquelles ont eu lieu les événements
> qui sont reprochés à Cesare.
>
> On parle de corruption, mais on n'imagine pas un pouvoir qui dispose
> à sa guise d'un pays de 5O millions d'habitants comme Jacques Médecin
> à disposé de Nice.
>
> On parle de Mafia, mais on est loin du Parrain. Imagine-t-on un
> réseau qui, de village en ville, d'élu local en député, de financier
> en magistrat, contrôle la totalité des appels d'offres et des
> financements publics pendant cinquante ans ?
>
> Ou encore, on parle de répression, mais sait-on ce que c'est, dans un
> pays que le rituel du vote permet d'appeler démocratique, une police
> et une armée qui ont ensanglanté les rues et les places où les jeunes
> et les travailleurs cherchaient à crier leur faim de justice ?
>
> Enfin, on parle de terrorisme, mais que vous disent ces noms, ces
> dates, ces chiffres, ces bombes : 12 décembre '69 Piazza Fontana 16
> morts, 88 blessés ; 2 juillet '70 train Freccia del Sud 9 morts 139
> blessés ; 25 septembre '70 assassinat de cinq anarchistes calabrais ;
> 28 mai '74 Piazza della Loggia Brescia 8morts 94 blessés; 4 août '74
> train Italicus 12 morts 105 blessés; 2 août '80 gare de Bologna 85
> morts 200 blessés, bombes explosées toujours pendant des périodes de
> forte mobilisations populaire. Sans compter les dizaines de jeunes
> militants tués par les fascistes et la police pendant les
> manifestations, du Nord au Sud.
>
> Je ne veux pas renvoyer dos à dos les morts des uns et les morts des
> autres ; laissons les martyrs aux généraux et aux prédicateurs. Les
> victimes du régime démocrate chrétien et de ses alliés ne justifient
> sans doute pas le développement d'un contre-feu armé et clandestin,
> mais elles aident sans doute à le comprendre.
>
> Ce dernier, par ailleurs, ne fut pas le fait d'un groupe d'activistes
> isolés. Il naissait, il baignait dans un fort mouvement social,
> riche d'utopie et de révolte créatrice : non pas une avant-garde
> Quartier Latin, mais un vaste carnaval de l'esprit où les jeunes
> ouvriers, les chômeurs, les étudiants, les féministes, par centaines
> de milliers ont construit, pendant dix années le seul rayon d'espoir
> qu'il ait été donné de vivre pendant ces années plombées par
> l'arrogance du pouvoir.
>
> C'est notre histoire, l'histoire d'une génération qui, entre
> contradictions et illusions, verbiages révolutionnaires et désespoir
> a fini par accoucher, entre autres choses, de l'impasse politique et
> morale qu'a été la lutte armée. Mais c'est aussi l'histoire d'une
> génération qui a dit "non" et qui a cherché sa dignité jusque dans
> les coins obscurs où l'on ne se reconnaît plus soi-même.
>
>
> Aujourd'hui Berlusconi exige l'extradition des militants que la
> France accueille depuis 20 ans. Le renvoi expéditif de Paolo
> Persichetti montre à quel point l'ordre nouveau de Sarkozy et
> compagnie est prêt à rendre service au pouvoir italien.
>
> Pourquoi cet empressement, et pourquoi aujourd'hui ?
>
> Cerné par les juges pour une longue série de malversations qui lui
> ont permis d'atteindre le pouvoir, craignant que les prochaines
> échéances électorales lui fassent payer comme ailleurs le prix du
> néolibéralisme effréné, menacé sur sa droite (ça existe !) par son
> allié ex-fasciste Fini, Berlusconi cherche un nouveau souffle.
>
> Rien de mieux que le terrorisme pour cela : ça fait l'unanimité et ça
> cloue le bec à la gauche, déjà bien timide. Encore mieux, pour
> éviter les déconvenues d'un terrorisme récent (ça fait des taches et
> ça peut déraper), il vaut mieux aller chercher des histoires
> anciennes et leur redonner un coup de neuf, surfant sur l'émotion
> causée par les attentats et sur la belle immunité qui en découle, de
> Poutine à Bush. Un coup d'antiterrorisme : rien de tel pour blanchir
> nos hommes politiques, n'est-ce pas José Maria ?
>
> En touche finale, faites confiance à l'empire médiatique de
> Berlusconi pour bien assimiler Battisti à Ben Laden, et le tour est
> joué.
>
> Il ne faut pas non plus négliger les résultats que Berlusconi attend,
> avec cette campagne, contre le mouvement altermondialiste italien qui
> a démontré dans les dernières années d'avoir appris à se mobiliser de
> manière incisive et musclée sans toutefois tomber dans les dérives
> des aînés des années '70.
>
> La gauche italienne, et de manière encore plus marquée ses
> intellectuels, paraît par contre s'enfoncer dans le marais du
> loyalisme à tout crin. Tout se passe comme si toute personne publique
> de gauche, pour éviter l'accusation de soutenir le terrorisme, se
> devait de faire allégeance au lynchage de Cesare Battisti, et même de
> renchérir dans l'infamie et dans la manipulation historique. Ils
> auront honte, un jour.
>
> Où sont les réserves que les gouvernants français, toutes couleurs
> confondues, exprimaient il n'y a pas si longtemps, au sujet de la
> manière "cavalière" de gouverner de leur voisin ?
>
>
> Et maintenant, le volet français. Un revirement aussi soudain par
> rapport aux engagements pris au plus haut niveau n'est sans doute pas
> le fait du hasard. Le fait est que l'Italie, grâce à l'extraordinaire
> recul des droits sociaux et politiques, est devenue un modèle
> néolibéral pour de nombreux pays européens. Et l'on sait la
> propension de l'Europe à toujours emprunter, au niveau économique et
> social, les voies les plus arriérées (lisez : modernes) tracées par
> un de leurs pays membres.
>
> Il en est de même pour la justice. La création d'un espace judiciaire
> européen où l'usage "archaïque" de la demande d'extradition avec son
> cortège d'inutiles et coûteux retards ne serait plus qu'un souvenir,
> est déjà écrite dans notre avenir. Plus de possibilité de quitter un
> pays dont les lois où les pratiques policières seraient contraires
> aux droits du citoyen, sans être renvoyer illico à la case départ
> sans aucune possibilité de recours.
>
> Par définition tout pays européen est une démocratie parfaite. (Que
> faire quand le vote le fait basculer aux extrêmes ?) Par extension,
> tout pays engagé dans la lutte contre le mal (remplir ce mot de tout
> ce qui gêne les régimes néolibéraux) l'est aussi. Avis aux José Bové
> et aux traminots (terroriste et preneurs d'otages notoires) : il
> n'est pas sûr que Rimini vous accueille.
>
> Voilà ce qui est en jeu dans le cas Battisti. Voyez vous-mêmes si
> cela ne concerne que quelques exilés italiens.
>
>
> D'ailleurs plusieurs des obstacles légaux qui empêchaient en toute
> logique l'extradition vers l'Italie (utilisation des "repentis" dans
> les procès, impossibilité de faire appel d'un jugement par contumace,
> droits des prévenus et durée de la détention provisoire etc.) font
> déjà partie des projets du gouvernement français. Pourquoi alors
> aller chercher des poux sur la tête de Berlusconi ?
>
>
> Mais au-delà des garanties légales, que nous ne devons jamais
> considérer comme des simples questions formelles (n'oublions pas
> qu'une loi, quand elle existe, ne peut être que violée ou abrogée,
> alors que l'arbitraire des "promesses des présidents" ...), une
> question plus politique se pose. C'est la question de la légitimité
> des dirigeants italiens d'aujourd'hui à exiger le renvoi des
> réfugiés.
>
> Historiquement, il n'y a pas de symétrie entre ces réfugiés et la
> clique qui dirige l'Italie.
>
> Les premiers ont analysé, disséqué leur engagement passé. Ils ont
> reconnu les errements et les erreurs, quand ce n'est pas la dérive
> éthique et humaine qui les a souvent amenés à épouser la structure
> mentale de leurs adversaires. Une révision totale de ces années-là à
> été réalisée. L'histoire a été écrite.
>
> Les seconds, héritiers du pouvoir en Italie (et avec eux leurs
> historiens, journalistes et intellectuels), n'ont même pas amorcé le
> début d'une analyse critique du système mafieux par lequel ils ont
> pillé les richesses et les espoirs des italiens. La campagne très
> médiatique de "mani pulite" n'ayant servi qu'à nettoyer les écuries
> pour permettre l'émergence d'une nouvelle caste de politiciens plus à
> même d'incarner l'état ultralibéral et post-démocratique.
>
> Aucun de ceux-là (ou presque) n'a payé pour le passé et les poseurs
> de bombes d'hier siègent aujourd'hui à Montecitorio (parlement),
> quand ce n'est pas dans un fauteuil ministériel.
>
> La légitimité morale de cette campagne de haine est encore plus
> douteuse. Esquivant les procès, changeant les lois selon sa
> convenance personnelle, violant explicitement les règles de
> l'audiovisuel et les engagement pris, protégeant sa clique à
> outrance, Berlusconi et son gouvernement ne possèdent aucune
> légitimité morale pour exercer le "droit de vengeance" sur les
> anciens militants.
>
> La campagne antifrançaise lancée par les médias de tout poil (presque
> tous appartenant à Berlusconi ou à sa famille) appuie sur le plus
> primaire des ressorts - nous ne laisserons pas les Français nous
> donner des leçons de démocratie !-. Aussi l'engagement des
> personnalités françaises plus ou moins connues est "vendu" en Italie
> comme une insulte à l'orgueil national ou une nouvelle mode
> parisienne.
>
> Il convient de répondre que l'extradition demandée par Berlusconi
> est, elle, une ingérence grave dans l'autonomie et les traditions
> françaises.
>
> La partie qui se joue sur cette affaire est tout autant une question
> d'humanité et de solidarité envers un homme qui a déjà payé un prix
> très lourd pour ses choix, qu'une bataille politique majeure pour
> l'avenir de nos droits individuels et collectifs.
>
> Pour toi Cesare, que je ne connais pas et que j'ai peu lu (désolé, le
> polar c'est pas mon truc), j'ai un seul mot un peu désuet mais que
> j'emploie dans les plus forts des sens : coraggio!
>
> C. R.
>
>
> /////
>
> REPUBLIQUE FRANCAISE le texte de la lettre ouverte adressée à Jacques
> Chirac et signée de sénatrices et sénateurs, à l'initiative de Nicole
> Borvo.
>
>
>
> LETTRE OUVERTE à Monsieur Jacques CHIRAC Président de la République
>
> Paris, le 10 mars 2004
>
>
> Monsieur le Président de la République,
>
> Arrêté le mardi 10 février et placé en détention à la prison de la
> Santé, l' écrivain Cesare Battisti a été remis en liberté sous
> contrôle judiciaire, le 3 mars, par la Cour d'Appel de Paris.
> Celle-ci a fixé au 7 avril l'examen de la demande d'extradition
> formulée par les autorités italiennes.
>
> En 1985, le Président François Mitterrand accordait l'asile aux
> ressortissants italiens sous le coup de condamnations remontant à
> l'époque des actions terroristes dans les années 1970. Cesare
> Battisti bénéficie de cet asile depuis 1990.
>
> La France avait pris cet engagement à leur égard sous réserve qu'ils
> n' exercent aucune activité politique en France et elle ne l'a jamais
> remis en cause jusqu'en 2002. C'est pour cette raison que nombre
> d'entre eux vivent dans notre pays, se sont insérés et, pour
> certains, ont fondé une famille. Notre pays a un engagement moral
> envers eux.
>
> De plus, concernant Cesare Battisti, la Cour d'Appel de Paris avait
> refusé pour ces motifs, en 1991, une première demande d'extradition
> formulée par l' Italie à son encontre. Dans ces conditions, il ne
> serait pas concevable que notre pays donne suite à la demande
> d'extradition de Monsieur Battisti.
>
> Vos fonctions font de vous, Monsieur le Président de la République,
> le garant de l'indépendance de la justice et de la continuité des
> engagements de l'Etat.
>
> C'est pourquoi nous avons l'honneur de solliciter votre intervention
> pour que soient garantis les engagements pris par la France et le
> respect de la chose jugée. C'est aussi ce que réclament les nombreux
> soutiens qui se sont mobilisés, en France, pour Cesare Battisti.
>
> Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République,
> en nos respectueuses salutations.
>
> Jean-Pierre BEL, Marie-Christine BLANDIN, Nicole BORVO, Didier
> BOULAUD, Robert BRET, Gilbert CHABROUX, Yves COQUELLE, Annie DAVID,
> Michel DREYFUS-SCHMIDT, Guy FISCHER, Thierry FOUCAUD, Hélène LUC,
> Josiane MATHON, Bernard PIRAS, Danielle POURTAUD, Jack RALITE, Ivan
> RENAR, Claude SAUNIER, Odette TERRADE, Henri WEBER
>
>
> :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
> http://www.cesarebattisti.net
>
> http://cesarebattisti.free.fr
>
> http://gangsterera.free.fr/
>
> :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
> ///////// SPANISH
>
>
> Jueves Marzo 18, 2004 Último nº de La Gangsterera La detención y la
> posible extradición del escritor italiano es una negación del
> derecho.
>
>
>
>
> BATTISTI, VICTIMA DE LA NOSTALGIA DE LOS CAMISAS NEGRAS
>
>
> Jean-Bernard Pouy
>
>
>
> Al alba como en los viejos tiempos, Cesare Battisti, que no se
> escondía desde hacía quince años, personaje publico que se podía uno
> encontrar en numerosos festivales literarios y salones del libro, ha
> sido prendido por la policía antiterrorista, y como seguramente no se
> dice en Italia. enchironado. Algo tan fácil que no se hizo, como
> algunos, una presuminble operación de cirugía estética. La espada de
> Damoclès, en este acontecimiento, es una extradición por lo bajini
> sin duda tan glauca y vergonzosa como su " captura ". Es una negación
> de derecho y una traición oficial. Acogido primero por la
> hospitalidad mediterránea, Cesare es desde 1991, considerado por la
> justicia francesa y el Estado como persona no extraditable por una
> decisión de la corte de apelaciones de Paris tomada en base a
> extrañas razones, mentiras y manipulaciones de su expediente
> configurado en Italia. Entre tanto, ya ha pagado. Sin papeles,
> dificultades sociales de todo tipo, complicaciones diversas y miedo
> en las tripas desde hace más de veinte años.
>
> Las actuaciones a ciegas y exacerbadas de la justicia berlusconiana,
> agravadas por un profundo perfume de rencor, de delación y de
> venganza, apestan a aquellos años en los que la camisa negra era lo
> más chic de la moda transalpina. Pero ya no se trata de aceite de
> ricino ni de exilio en las Eoliannas, se trata de prisión a
> perpetuidad, ya que en el país de la bota las condenas pronunciadas
> por contumacia no son rejuzgadas. Entonces es el momento para todos
> sus fieles lectores, para todos los críticos que lo han incensado,
> para aquellas instancias que le han hecho confianza, en el curso de
> residencias de autor y de talleres de escritura, para todos los
> periodistas que tuvieron el placer y el interés de acogerlo en la
> radio y en la televisión, de hacer frente, de condenar este
> procedimiento ilegal, de impedir un eventual viaje aéreo y de exigir
> su inmediata liberación.
>
> Sino, en nuestros espejos, cuando nos miremos, veremos un rostro
> extraño. El de nuestro jefe de Estado, pero él también con liffting.
> Y claro es evidente que en nuestra practica política, para nosotros
> también el rencor va ha ser largo y la venganza fría.
>
> Jean-Bernard Pouy: escritor. traducción :Zeki
>
> http://gangsterera.free.fr/noticias1.htm Publicado con anterioridad
> en el viernes 13 febrero 2004 en el períodico Liberation
> http://www.libe.fr
>
> //////
>
>
> CESARE BATTISTI BIOGRAPHIA (confeccionada con extractos copiados del
> site mauvais genres)
>
>
>
> Cesare Battisti fue durante los años 70, uno de los responsables de
> los PAC (Proletarios Armados para el Comunismo), una organización de
> extrema izquierda que defendía la violencia política. Fue condenado a
> prisión a perpetuidad en su ausencia, sobre la base de declaraciones
> de arrepentidos, negociadas con la policía. Un proceso
> manifiestamente trucado, donde por ejemplo se le veía cometiendo
> asesinatos el mismo día y a la misma hora , en Venecia y en Milán.
> Una condena obtenida en virtud de las leyes de excepción, que agravan
> las infracciones por iguales actos en función del contexto político,
> en un país en el que no es posible apelar las condenas pronunciadas
> en rebeldía*. Hechos acaecidos hace más de treinta años que ya
> estarían, en cualquier otro lugar, prescritos o indultados, y que
> siempre ha negado. En 2002, " reconoció " el error político de los
> PAC, mientras reafirmaba su fidelidad a los ideales de su juventud.
> En 1985, François Mitterrand declaró que Francia no extraditaría a
> los que no fueran personalmente responsables de crímenes de sangre y
> que hubieran declarado romper con la violencia. Ese era el caso de
> Battisti, como de Paolo Persichetti, profesor en Paris VIII,
> extraditado en agosto del 2002. *Juicios pronunciados en Rebeldía o
> por contumacia: se dicen de juicios en los que el acusado no esta
> presente en el transcurso del juicio ni en el pronunciamiento de la
> condena, por encontrase en fuga o profugo. Cesare Battisti nace en
> 1954 en Latina, en la región de Roma. En 1981 se fuga de la cárcel y
> llega a hasta Méjico. En 1990, acogido en Francia con estatuto de
> refugiado político se instala en Paris donde empieza su carrera de
> escritor.
>
> 1968. Entra en el liceo de orientación literaria Alessandro Manzoni,
> con gran pesar de sus padres que estaban dispuestos a sacrificar su
> modesta economía para que al menos el último de sus seis hijos
> pudiera alcanzar una rentable formación técnica. Es la época en el
> que el ambiente estudiantil esta sobre excitado por la gran ola
> contestataria, la palabra revolución esta en boca de todos y Cesare,
> aún muy joven pero desde siempre adoctrinado por una familia
> religiosamente comunista, no puede quedarse insensible al viento de
> revuelta.
>
> 1971. Primera estancia en la cárcel. Solo unas semanas, pero
> bastantes para comprender que "siempre son los mismos que caen y que
> a la violencia del Estado hay que contestar con las mismas armas".
> Obsesionado por la idea de la reapropiación revolucionaria, abandona
> definitivamente la escuela.
>
> 1974. Es condenado a seis años de reclusión por atraco con toma de
> rhenes : no hay pruebas contra él, pero eso no importa porque " se
> trata de un subversibo declarado, un ccriminal ".
>
> 1976. Merced a la lentitud del procedimiento penal italiano, del que
> el fin prioritario es de enterrar sistemáticamente todo delito de
> orden administrativo, recobra la libertad. Pero no por mucho tiempo:
> el servicio después de venta de la policía se encargara rápidamente
> de mojarlo en un nuevo atraco. Consigue escapar por los pelos y se
> reúne con sus compañeros en Milán, donde pronto nacerán los
> Proletarios Armados para el Comunismo .
>
> 1979. Cuando cae en una amplia operación antiterrorista, él y sus
> compañeros cercanos sabían que su sueño revolucionario estaba tocando
> fondo. Durante los últimos años, la lucha armada había incendiado
> Italia y el Gobierno de entonces recurría a todos los medios de
> represión: redadas masivas de la policía, empleo del ejercito en
> operaciones de orden publico, atentados con bomba, tortura, impunidad
> y cientos de millones para los presumiblemente arrepentidos. En el
> juicio se nego a defenderse, era imposible, su unica posibilidad era
> la fuga.
>
> 1981. Fue el 4 de octubre, después de dos años de paciente
> preparación, por él desde dentro de la prisión y por sus compañeros
> aún en la clandestinidad, que gracias a una de las últimas acciones
> de los grupos armados, consiguió fugarse empuñando un arma. A
> continuación consigue llegar primero a Francia y después a Méjico
>
> 1984. Después de haber sobrevivido haciendo toda clase de pequeños
> trabajos, empieza a trabajar como redactor para varios periódicos
> mejicanos. 1986. Funda el magazín cultural ,Via Libre que acabará al
> cabo siendo una referencia creativa para la juventud mejicana.
>
> 1988. Trabaja a la creación del Festival del libro de Managua y es el
> organizador de la primera Bienal latino-americana del cartel en
> Mejico.
>
> 1990. Vuelve a Francia y escribe su primera novela.
>
>
>
> Bibliografía: 1992. Les habits d'ombre, (Los habitos de sombra) Série
> Noire, Gallimard 1994. L'ombre rouge, (La sombra roja) Série Noire,
> Gallimard 1994. Nouvel an nouvelle vie, (Año nuevo vida nueva) Mille
> et une nuits 1995. L'air de rien, (Como si nada) Autrement 1996.
> Buena onda, Série Noire, Gallimard 1977. J'aurais ta Pau, Baleine
> 1997 Copier coller, (Copiar pegar) Père Castor-Flammarion 1998
> Dernières cartouches, (Últimos cartuchos)Joëlle Losfeld 2000 Terres
> Brulées, (Tierras quemadas) Rivages thriller Jamais plus sans fusil,
> (Nunca más sin fusil) éd. du Masque Referencias.
>
> http://www.vialibre5.com/pages/presentationesp.htm
> http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-02-13/2004-02-13-388067
> http://www.mauvaisgenres.com/arrestation_battisti.htm
>
>
>
> ////////// Para firmar la peticion:
> http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
>
>
> :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
>
> Consulter l'Italie :
> www.wumingfoundation.com/italiano/outlakes.cesarebattisti2french.html/,
>
>
> V. Evangelisti, R. Bui, et al. ont publié le 29 mars 2004 en Italie
> un ouvrage intitulé Il caso Battisti : mais le livre est sorti coupé
> et amputé par l'éditeur, c'est-à-dire censuré.
>
> ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
> ///////
>
> You can sign online at: http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php`
> (the first box asks for your first name and family name, the second
> box for your email address, the third for your city/country, and the
> fourth for your occupation).
>
> 23 000 have still signed up
>
> Vous pouvez encore signer la pétition en ligne sur Mauvais Genre (il
> s'agit du genre littéraire Polar)
> http://www.mauvaisgenres.com/peti/index.php
>
> ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
> Bookstore online in English-US - to support: http://www.amazon.com
> Select 'Books' and asking 'Cesare Battisti'
>
>
> Contact: "Via Libre 5" <webmaster_vialibre at club-internet.fr>
>
> :::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
> Librairie Française en ligne (soutien): http://www3.fnac.com/
>
> sélectionner 'livres' et inscrire 'Cesare Battisti' puis envoyer
> ::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::
>
>
> //////// popup @ http://www.criticalsecret.com
>
> ..................................................................
>
>
> -------------------------
>
>
> -----Syndicate mailinglist----------------------- Syndicate network
> for media culture and media art information and archive:
> http://anart.no/~syndicate to post to the Syndicate list:
> <syndicate at anart.no> Shake the KKnut:
> http://anart.no/~syndicate/KKnut no commercial use of the texts
> without permission
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