Communique de presse

anna balint epistolaris at freemail.hu
Tue Sep 30 20:33:31 CEST 2003


[Unfortunately this is not the only case 
where an avant-garde festival, series of 
events fails because the lack
of local funds, despite the support of the 
European Commission. In Hungary the Pause 
Sign Experimental Music Festival stops 
now. The festival established in the 
international circuit as well, it became 
more and more prestigious in the last ten 
years, and  suddenly it's over because the 
Hungarian cultural institutions do not 
support it.]


From: Sylvie Ferre 
<Sylvie.FERRE at adeli.biz>

Communiqué de presse

NON A L¹ART PERFORMANCE.

POLYSONNERIES, FESTIVAL INTERNATIONAL 
D¹ART VIVANT RECONNU  ET SOUTENU


PAR LA COMMISSION EUROPÉENNE N¹AURA PAS 
LIEU.

LA MUNICIPALITÉ DE LYON ET LA DRAC N¹EN 
VEULENT PAS !


Le Festival Polysonneries, implanté à 
Lyon, a obtenu une subvention de la 
Commission Européenne pour l'année 2003 
d¹un montant de 59 176 euros. Hélas, en 
dépit de ce succès, les subventions 
locales nécessaires (et c¹est une des 
conditions d¹attribution des fonds 
européens) à sa bonne réalisation 
continuent de manquer à l¹appel. Les mille 
et une relances adressées aux 
interlocuteurs locaux n¹y ont rien fait.

La Ville de Lyon, qui jusqu'à présent a 
toujours été le principal partenaire des 
Polysonneries refuse de soutenir cette 
édition 2003. Qui pis est, l'Adjoint à la 
culture, M. Beghain nous a refusé la 
Convention AFAA/Ville de Lyon, dont le 
Festival avait bénéficié en 2001, sous 
prétexte de l¹année culturelle de la Chine 
en France : un " événement " que 
Polysonneries n¹a certes pas attendu pour 
programmer des artistes chinois.
La DRAC, suivant l¹avis d¹un seul de ses 
conseillers artistiques, Alain Reyrat  
(alors que  Benoit Guillemont, ou Odile 
Nublat sont favorables à la 
manifestation), maintient toujours la même 
sanction qu¹en 2001, d¹où un refus sans 
appel de son ex- directeur M. Bengio 
depuis déjà 2 éditions.
De la Région Rhône-Alpes, nous avons 
obtenu la même somme que lors de la 
précédente édition, c¹est-à-dire 3050 
euros, en gros 20 fois moins que l¹Europe.
Le Centre National du Livre à Paris 
continue à soutenir la partie " Poésie 
Sonore " du Festival à concurrence de 6 
000 euros.
Quant à Guy Walter rencontré au printemps 
pour la mise à disposition de la Villa 
Gillet pour cette partie Poésie Sonore à 
l¹automne, muni d¹un accord de principe, 
sa réponse ne nous parviendra jamais !

Tout cela alors que le projet 
Polysonneries a largement fait ses 
preuves, qu¹il constitue une manifestation 
unique en France, et qu¹il jouit d¹un écho 
critique l¹ayant nanti d¹une indéniable 
reconnaissance à l¹échelle internationale.


C'est ainsi avec beaucoup d¹amertume que 
le Festival se voit, en l¹état actuel des 
engagements financiers des divers 
partenaires, réglementairement contraint à 
renoncer à la subvention européenne. Ceci 
malgré la somme globale rassemblée (119 
288 euros à répartir entre subventions et 
recettes propres), montant qui représente 
la moitié du budget demandé.. Il est bon 
de préciser que l¹engagement des instances 
locales est obligatoire pour le 
fonctionnement européen, qui lui 
correspond à 25% du budget global du 
Festival  2003 et que les montants des 
opérations réalisées à l¹étranger par les 
partenaires finnois et belges sont inclus 
dans ladite somme.
Quel incroyable gaspillage, sans oublier 
l¹ensemble du travail d¹ores et déjà 
consacré en pure perte à la préparation de 
l¹édition 2003 !
Laquelle, entre autres choses, prévoyait 
une collaboration poussée avec la Finlande 
et la Belgique. À Helsinki par le biais de 
Frame (Finish Fund for Art Exchange) et 
l'Académie des Beaux Arts d'Helsinki, et 
avec l¹Echevinat d'Ixelles à Bruxelles. Le 
Festival devait se dérouler aussi dans ces 
2 pays.

Le constat est affligeant !
Comment se résoudre sans amertume à la 
perte d¹un des rares lieux de découvertes 
et confrontation dévolus à la Performance 
et à l¹authenticité créative qu¹elle 
incarne ? Comment envisager l¹activité des 
organisateurs d¹événements liés à pareils 
domaines si celle-ci peut, d¹une année sur 
l¹autre, être totalement remise en cause, 
ce qui barre toute démarche à long terme 
et interdit aussi bien la prise de risque 
que la recherche ou l¹audace 
indispensables en pareils cas. Faut-il 
rappeler que, dés 1979, les Symposiums 
d¹Art Performance ont jeté les bases des 
actuelles Polysonneries ? Pourquoi ici, à 
Lyon, n¹y a-t-il aucune volonté de soutien 
des structures indépendantes qui ¦uvrent 
dans cette " transdisciplinarité " à 
laquelle les discours officiels font 
aujourd¹hui sans cesse référence ? 
Pourquoi à chaque changement de 
municipalité, le devenir d¹une 
manifestation est-il remis en question ? 
Sommes nous condamnés à jamais à la 
précarité, soumis au caprice ou à 
l¹incompréhension de tel ou telŠ ?  

Plus généralement : devons-nous nous 
résigner à ce que la fin de Polysonneries 
signifierait comme régression et, en même 
temps, comme accélération du processus qui 
nous entraîne vers le règne sans partage 
de la culture spectaculaire et commerciale 
: tradition bien pensante, institution et 
show business désormais soudés et agissant 
de concert pour la liquidation des espaces 
de liberté essentielle à la vie.

La situation est grave, il faut réagir !    
                                                                                                       
La directrice, Sylvie Ferré

POLYSONNERIES
Festival International d¹Art Vivant
34 Quai Saint-Antoine - BP 2081- F-69226  
Lyon cedex 02.
Tel. 33(0)4 78 92 98 05 - Fax  33(0)4 72 
40 95 94 - Mobile  33(0)6 09 49 64 37
E-mail : Sylvie.FERRE at adeli.biz - Website 
: www.polysonneries.org









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